S’éloigner de quelqu’un qu’on aime – Ce que j’ai vécu vraiment

Je vais te dire la vérité. S’éloigner de quelqu’un qu’on aime, ce n’est pas un choix courageux, ni un triomphe.
C’est un déchirement. Un truc qu’on fait parce qu’on n’a plus le choix… et que rester nous fait plus de mal que partir.
Même si on s’en meurt.

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Dès le début, c’était fort

Je ne pourrais même pas expliquer ce que j’ai ressenti au début.
Mais c’était fort. Immédiat. Irrationnel.

C’était un lien. Une évidence.
Comme si une partie de moi se sentait déjà attachée à lui.
Pas de grand discours. Juste cette sensation profonde qu’il allait compter.

On était connectés.
Et c’est justement pour ça que ça a été aussi dur.

Parce qu’on ne se remet pas facilement d’un lien comme ça.
Et pourtant… j’ai dû apprendre à vivre sans lui.

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J’ai tout tenté pour que ça tienne

 Je suis pas partie d’un coup.
J’ai essayé. Longtemps. Trop longtemps.
J’ai accepté l’inacceptable.
J’ai envoyé des messages, puis supprimé.
J’ai bloqué, débloqué. Je suis partie, puis revenue.

Je faisais des silences… en espérant qu’il les comble.
Mais c’était toujours moi qui revenais.
Toujours moi qui tenais le fil.

Et le pire ? C’est qu’à chaque fois que je craquais, il était là.
Pas pour me dire qu’il m’aimait. Pas pour changer. Juste là.
Parce qu’il savait que je finirais toujours par revenir.

Et lui, il revenait jamais de lui-même. Jamais.

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L’envie tenace de tourner la page

Je passais mes journées à checker son profil.
À regarder s’il était en ligne.
À lire et relire nos conversations.
À écrire des messages que je n’envoyais pas.

Je voulais l’oublier, mais ce besoin me ramenait toujours à lui.

J’ai tout essayé : supprimer les souvenirs, désactiver mes réseaux, couper le contact.
Mais même sans contact, il vivait dans ma tête.

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Le combat intérieur

Ce que personne ne dit, c’est que s’éloigner de quelqu’un qu’on aime, c’est une guerre intérieure.
Pas juste une décision.

C’est se battre chaque jour…
Contre ton cœur brisé qui hurle.
Contre ta tête qui sait que tu peux plus continuer.

Tu sais que t’as juste à envoyer un message.
Mais tu te retiens.
Et cette retenue… elle te brûle.
C’est comme retenir ton souffle. Et t’étouffer doucement.

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Comment ça s’est terminé

Ça s’est pas fini dans un cri.
Ça s’est terminé dans le vide.

J’ai compris que si je me taisais… il ne ferait rien.
Aucune réaction. Aucune peur de me perdre.

Je lui ai envoyé un dernier message. Le plus sincère.
Je lui ai dit “sans rancune”.

Et il n’a pas répondu.

C’est ce jour-là que j’ai compris.
Je ne pouvais plus revenir.
Pas parce que je ne l’aimais plus…
Mais parce que j’avais trop donné.
Et que je préférais souffrir loin de lui que me détruire près de lui.

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Même en dormant, j’étais pas tranquille

Il apparaissait dans mes rêves.
Je me réveillais triste.

Je voyais des signes partout.
Des chiffres, des chansons, des prénoms.
Et je me disais : “Mais attends… si je le ressens encore, c’est peut-être qu’il y a une raison.”

Mais non.
C’était juste moi, encore attachée à quelque chose qui ne me tenait plus.

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La solitude d’une douleur invisible

Les gens me disaient “tourne la page”.
“Ça fait des mois.”

Mais ils savaient pas.
Que j’avais déjà tout tenté.
Que j’étais épuisée.
Et surtout… que je me sentais seule.

À force d’en parler, tu finis par ne plus en parler du tout.
Tu gardes tout pour toi.
Et c’est là que tu comprends que personne ne peut t’aider.

C’est justement pour ça que j’ai créé Le Refuge du cœur , un espace où déposer ce que tu n’arrives plus à porter seule.

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Il me faisait du mal… et pourtant

Ce garçon, c’était mon point faible.
Il me blessait.
Mais c’était aussi la seule chose qui m’apaisait.

Parce que si je lui parlais… je me sentais mieux.
Même une seconde.
Comme si j’avais retrouvé une partie de moi-même.

Et ouais, c’est fou. Mais c’était vrai.

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J’ai arrêté de vouloir l’oublier

Un jour j’ai compris :
plus je voulais l’oublier, plus il était présent.

Alors j’ai arrêté.
J’ai lâché prise.
Pas pour lui. Pour moi.

J’ai accepté que je ne l’oublierai jamais.
Parce qu’il a laissé une vraie blessure en moi.

Aujourd’hui, elle ne saigne plus.
Elle est là. Discrète. Mais présente.

Et j’ai appris à vivre avec.

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Une vérité contradictoire

Et je vais te dire un truc.
Y’a aussi une contradiction bizarre dans tout ça…
Je pense que vous voyez de quoi je parle.

C’est ce moment où t’as une partie de toi qui veut l’oublier à tout prix parce que t’as mal,
mais une autre partie de toi qui ne veut pas l’oublier du tout.

Je sais que c’est étrange…
Mais l’oublier, c’est comme si tu disais que tout ça n’a servi à rien.
Et ça… c’est insupportable.

Alors ouais, je voulais l’oublier.
Mais pas complètement.

C’est bizarre.
Mais c’est comme ça.
Bref.

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S’éloigner de quelqu’un qu’on aime, ce n’est pas une victoire

C’est pas une médaille.
C’est un deuil sans cérémonie.
Un vide. Un creux dans le ventre. Un jour avec, un jour sans.

Mais c’est aussi…
te choisir.
T’accrocher à toi-même.
Même si personne comprend.

Et ouais. Ça aussi, c’est du courage.

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Et si toi aussi t’en es là…

Si tu vis ça…
Si t’es au milieu de ce flou…
Si tu bloques entre ton cœur et ta raison…

Je te jure que t’es pas seule.

Et si t’as besoin de parler, vraiment,
sans qu’on te dise “faut tourner la page”